lun.

28

mars

2011

Assurons la performance de l'école de demain et celle des étudiants d'aujourd'hui pour 2019

Manager la pensée collective c'est aussi penser le complexe.


La performance des entreprises dans une société industrielle et commerciale est de savoir produire et de savoir vendre mieux et plus vite que ses concurrents. Aujourd'hui, la plupart des entreprises savent produire et vendre. C'est la raison de leur existence. Si elles n'avaient pas cette capacité, elles auraient déjà disparu. Mais de ce fait, au fil du temps, leur niveau de performance devient de plus en plus homogène. Croître, prendre des parts de marché se fait alors plus facilement en absorbant ses concurrents.

La performance des entreprises dans une société de l'information et des réseaux sociaux est de savoir mobiliser l'intelligence collective et les connaissances de ses parties prenantes (salariés, fournisseurs, clients, ... ). S'il faut et s'il faudra toujours savoir produire et vendre, ce n'est plus aujourd'hui un facteur suffisamment différenciateur dans la compétition internationale. Hier, l'entreprise était industrielle et commerciale, demain il faudra qu'elle soit de plus en plus une entreprise intelligente.

La performance de l'école basée sur la "transmission des savoirs" dans la société industrielle et commerciale a fait ses preuves mais elle n'est plus performante dans la société de l'information et des réseaux sociaux. Comparé à l'intelligence individuelle, l'intelligence collective est l'intelligence du lien, de la relation. La meilleur chose qu'on puisse faire avec les nouvelles technologies, ce n'est pas de l'Intelligence Artificielle (IA), mais, au contraire de l'Intelligence Collective : que les ordinateurs n'imitent pas les humains mais les aident à penser et à faire évoluer collectivement leur idées. L'Intelligence Collective permet d'aider les humains à penser ensemble, alors que l'Intelligence Artificielle cherche à se substituer à l'humain pour limiter ses erreurs.

Nous devons préparer nos élèves à exercer des métiers dans lesquels les pratiques du travail collaboratif sont essentielles. Nos élèves doivent être initiés et entraînés au travail sur des projets collectifs. Ils doivent être amenés à contribuer au développement de projets dans lesquels les choix interagissent avec ceux des autres membres de l'équipe. Ils doivent être entraînés à partager et à organiser des informations, des données, des modèles. La formation donnée sur ce point doit revêtir une dimension méthodologique, technique et humaine. Il ne s'agit bien entendu en aucune manière d'ajouter à nos pratiques actuelles des séquences de cours qui nous permettraient d'exposer tous ces principes. Il s'agit pour nous d'un défi autrement plus difficile : tous ces principes ne peuvent participer utilement à la formation de nos élèves que si nous parvenons à les faire vivre dans des situations d'enseignement que nous devons aménager ou créer.

Une approche systémique et intégrée est aujourd'hui indispensable. Nous le savons en production, et nous l'enseignons dans les domaines de l'organisation et de la gestion : l'optimum global n'est pas égal à la somme des optimums locaux. En phase de conception et d'industrialisation aussi, les conséquences des choix opérés et des décisions prises doivent être envisagées en tous points de la chaîne, bien au-delà des limites de son propre métier. Collaborative et concourante, la démarche d'ingénierie ne concentre pas l'activité en un métier unique. Les métiers ne disparaissent pas, bien au contraire. Mais ils ne participent efficacement au développement de la compétitivité des produits et de l'entreprise que s'ils communiquent bien, tant au travers de la chaîne numérique qu'au travers des contacts entre les hommes.

De nouvelles possibilités apparaissent pour procéder à des validations locales aux différents niveaux, tant en phase de développement produit qu'en phase d'industrialisation. La "réalité virtuelle", avec ses "maquettes numériques", son "atelier numérique", les simulations associées devenues possibles et crédibles aux différents niveaux, constitue le premier outil. Le prototypage, du prototype d'aspect au prototype fonctionnel, des prototypes "même matière" aux prototypes "même procédé" réalisables grâce à l'outillage rapide, constitue le deuxième outil. Par ailleurs, il semble que de plus en plus, un parcours de la démarche "à rebours" soit autorisé, du réel au modèle et pas seulement du modèle au réel. La rétro-conception constitue là une première illustration de ce mouvement. La chaîne numérique est plus importante et de moins en moins rompue. C'est aujourd'hui une base de données "projet" et pas seulement "produit" qui est partagée. Partageant une unique base de données, la chaîne numérique évite les redondances. Ensemble d'outils en interactions, assurant autant que possible une associativité totale, la chaîne numérique permet la contribution simultanée des acteurs, les collaborations à distance ou non. Nous devons, en production de pièces mécaniques ou d'éléments d'ornementation, intégrer l'existence de techniques émergentes laissant envisager des hypothèses nouvelles : usinage rapide de forme, frittage de poudre… réalisation de pièces volumiques complexes directement, en une phase, sur un seul équipement. Nos élèves doivent en avoir connaissance.

Le cas quasi-magique de la "prise de forme"

Il était une fois une idée. Qui l'a eu, on ne sait plus... Ce que l'on observe aujourd'hui, c'est que l'étudiant se l'ai approprié et c'est aujourdhui la sienne. Cette idée est devenue réalité dans le monde virtuel des modeleurs 3D. Mais l'étudiant est pugnace et désire palper, user, toucher, utiliser, l'idée devenue réalité par l'acte quasi-magique de la "prise de forme".

Le choix de la matière de l'objet oriente vers un procédé qui en assurera la mise en forme. Mais ce choix n'est pas anodin. Il impose une remise en cause non pas de l'idée mais de sa représentation volumique. Cette phase de reconception est délicate car il s'agit de proposer au designer ou créateur des modifications des formes permettant une industrialisation de sa création sans dénaturer l'esprit de celle-ci. Pour mener à bien cette phase, l'étudiant construit, sollicite, les connaissances, les savoirs-faire, les compétences liées aux procédés de mise en forme.

La reconception de l'objet débouche sur la création de l'outillage nécessaire à la mise en forme. L'étudiant construit des solutions techniques répondant aux fonctions principales (apport de matière, refroidissement, démoulage, séchage puis éjection de la pièce, ...). Les objets créés sont issus d'une démarche Design, l'alliance de la forme et de la fonction est particulièrement forte et cela nécessite parfois un outillage non conventionnel... Les problématiques auxquelles est confronté l'étudiant sont riches, diversifiées et souvent complexes. Nous attendons que nos élèves élaborent un principe de solution d'outillage en construisant, sollicitant, les connaissances, les savoirs-faire, les compétences liées aux procédés de mise en forme.. Le résultat attendu est des plans d'ensembles et de définitions décrivant ce principe de solution. Nous n'attendons en aucun cas des plans d'ensembles et de définitions sur lesquels nous pouvons apposer la mention "bon pour fabrication". Nous considérons qu'en 2009, un tel niveau de cette compétence est atteignable après quelques années de pratique en entreprise.

Quelque soit la matière, quelque soit le procédé ou l'outillage, les étudiants dégagent une constante : l'acte de "prise de forme". Des empreintes forment un creux que la matière viendra comblée. Ils ne peuvent pas agir directement sur ce phénomène d'épousailles (la matière épouse le creux), seulement sur des éléments secondaires. Le premier d'entre tous est justement le creux dont il faut vérifier la faisabilité (plan de joint, nombre d'empreintes, qualité de surfaces requise...). Les étudiants réalisent donc les tests de fabrication qui permettront la validation du principe de solution retenu en moulant par exemple un prototype en cire. Le reste est le "Métier" (injection, résine, plâtre ...), même si cela n'empêche pas d'aborder certaines problématiques.

Les entreprises de notre bassin d'emploi incitent nos étudiants à travailler sur des projets exigeants et innovants. Ils les aident dans la recherche de solutions. Dans l'état actuel des choses, cela n'a pas de sens pour nos élèves en projet de travailler sur une empreinte existante dont la technologie et la réalisation sont maîtrisées par l'entreprise demandeuse. Ils le font lors des stages. Nos élèves ne terminent jamais leur projets. Pourtant ils sont ni absents ni démotivés. Ils sont juste intellectuellement ambitieux en osmose avec le climat d'ambition pédagogique qui règne sur le plateau technique du Gué à Tresmes et de Fontaineroux. Le fait d'apporter une réponse finie à une question fermée est une réalité scolaire mais en aucun cas une réalité sociale, politique ou industrielle. c'est pourquoi nous mettons tous nos efforts dans la démarche intellectuelle qui assurera la résolution de problématiques. Dans notre société en perpétuel changement, c'est avant tout cette démarche qui leur sera utile et non la capacité à participer à la réalisation d'un outillage.

Nous souhaitons orienter nos investissements financiers non pas dans la fabrication de gros outils mais vers les moyens qui apportent une réelle valeur ajouté à nos formations (fabrication rapide, automatisation ...). Nous ciblons nos dépenses sur le cœur des métiers : la mise en forme. Dans le respect des compétences des référentiels, nous avons donc la volonté d'être en prise avec aujourd'hui.


Sur le plateau technique de Fontaineroux, nous mettons en place des outils, des méthodes et des processus qui permettent de mettre en réseau de faire coopérer les intelligences individuelles pour atteindre un objectif commun, réaliser une mission ou un projet. Manager l'intelligence collective à l'école consiste donc à créer une dynamique de coopérations intellectuelles entre les personnes (coopération interpersonnelle), à créer des coopérations internes entre équipes, entités (par le biais du web 2.0 et des système de PLM comme Windchill) et à développer les coopérations extérieures avec ses fournisseurs, les entreprises du bassin d'emploi, les écoles participant au projet pédagogique (concept de lycée étendu).

Entre Meaux et Fontainebleau, l'année scolaire 2009-2010 est une année collaborative. 

La première raison est la mise en place de filières d'apprentissage sur Fontaineroux et le nécessaire co-apprentissage scolaire et industriel des compétences pour nos apprentis. La deuxième raison est le lancement du projet "créateur-outilleur" entre 
les staffeurs du Gué à Tresmes et les élèves techniciens outilleurs avec comme objet la co-construction d'une réponse à une problématique par la création d'un objet et son édition c'est à dire son industrialisation en vue d'une production en série.

Le plateau technique de Fontaineroux devient donc plateau technique étendu : projet collaboratif, structure de gestion de l'information avec Windchill et bientôt partage de ressources techniques avec d'autres structures de formations alors que déjà ce partage se fait avec les entreprises du bassin d'emploi. Les étudiants sont, dans leurs entreprises, des éléments porteurs des innovations qu'ils ont découvert sur le plateau technique. C'est ainsi que Robin Legarlantezec ancien étudiant de BTS, collabore avec Florent, élève en BAC PRO, pour proposer au responsable du bureau d'étude de l'entreprise de Robin, une validation technique de solution facilitée par la réalisation d'une pièce en prototypage rapide ABS.
Les élèves du Gué à Tresmes ont la possibilité de réaliser des maquettes en ABS de leur production (création) sur la machine de prototypage 3D (matière ABS) du lycée La Fayette. Ils dessinent sur Solidworks, puis sauvegardent leur fichier en format STL. Ils le transfèrent par mail, accompagné d'un dossier situant l'objet, aux élèves outilleurs. Ces derniers assurent la fabrication que les créateurs peuvent suivre en direct grâce à une webcam ou sur place. Dans tous les cas, les élèves du plateau technique de Fontaineroux livrent la pièce prototypée ainsi qu'un dossier de capitalisation rendant compte de la fabrication rapide.



 

Leur démarche les oriente vers le vêtement, par une approche historique du stylisme axée autour du plissé, du drapé et du volume, ainsi que du premier défilé haute couture de Thierry MUGLER intitulé “Insecte”. Ce styliste de renom éditant également des parfums, l'idée surgit de créer une gamme de flacons à partir des mannequins en plâtre. A travers la création et la réalisation d'outils de soufflage du verre, d'outillages d'injection pastique pour les bouchons, d'outillage de découpe emboutissage pour les caches-pompes, les élèves outilleurs construisent les compétences de leur formation et également un savoir-être et un savoir-faire coopératif.
Les mannequins sont réalisés manuellement, à l'échelle humaine et sont environ 10 fois plus grand que les flacons de parfum qui seront industrialisés. Cela signifie que le résultat attendu est un moule en fonte dont les surfaces moulantes représentant les sculptures en plâtre seront usinées grâce à la FAO. Cela signifie que l'on doit construire un modèle numérique des empreintes à partir d'un modèle numérique des flacons en verre.
Lorsque les concepteurs créent des objets en employant l'argile, le plâtre, le bois, ou le caoutchouc de mousse… sans dimensions préétablies, reproduire le modèle CAO pourrait représenter une tâche colossale, et ce, sans aucune garantie que ce modèle CAO sera suffisamment fidèle au modèle sculpté. Larétro-conception fournit alors une solution à ce type de problème.

Le principe de la rétro conception repose sur la prise d’un nuage de points issu de la surface de l’objet à scanner numériquement ou à palper mécaniquement. Ce nuage de points est traité au travers des logiciels de reconstruction de surfaces permettant d’abord de construire un modèle polygonal (utilisé dans l’usinage, la simulation et le prototypage rapide) et par la suite de générer une surface NURBS. Exporté vers un logiciel CAO, l’objet défini numériquement pourra être modifié, analysé et adapté à son environnement et à son architecture interne.

Les applications d'un scanner 3D du type VIUScan partagé par le Lycée des métiers La Fayette et le Lycée du Gué à Tresmes sont très vastes.
Lycée du Gué à Tresmes

Lycée La Fayette

Aide, Stage de formation vers d'autres écoles du secteur

travail interne à l'établissement



travail interne à l'établissement


travail sur application commune


travail de copie d'oeuvres d'art ou de moulures (Staff) pour la rétro-conception ou/et la restauration...
décors de théâtre, cinéma, reconstitution historique



travail de reconception pour des entreprises du bassin d'emploi et dans le cadre du pôle ASTech





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mars

2011

Windchill

Qu’apporte une solution comme Windchill aux entreprises et au lycée La Fayette ?

 

Facilite l’intervention de plusieurs intervenants sur un même projet

Marc Barroso est élève de BTS ERO. Il travaille actuellement sur une gamme de produits au design spécifique : des poignées de portes et des interrupteurs inspirés de paysages de son village natal « Vila do Condé » au Portugal. Clément Baudet réalise une bouteille en verre, Jonathan Mauduit un porte-bouteille associé et Jérémie Vester le bouchon-verre. Ces objets respectent le design de la gamme « Vila do Condé ».

Ces quatre personnes sont liées et la modification du travail de l’un impacte les autres.

 

Permet le maintien de la chaîne numérique

Le projet « Vila do condé », est vivant et s’enrichit de jour en jour. Marc Barroso fait une modification de forme sur sa poignée. Windchill enregistre automatiquement son travail comme une nouvelle révision. Les anciennes versions restent consultables. Windchill envoie à tous les participants déclarés (Baudet, Mauduit, Vester) un mail type signalant la modification. Windchill enregistre aussi une photo de la pièce et un fichier exportable sur le logiciel de FAO et sur la machine de prototypage rapide.

 

Gère automatiquement les révisions

Marc Barroso travaille ensuite sur ses empreintes et s’aperçoit qu’il y a une forme qu’il ne peut pas usiner. Il modifie sa pièce et les empreintes du moule sont automatiquement modifiées. Windchill sauvegarde les évolutions et incrémente de manière transparente une version 2 pour la pièce et pour les empreintes associées.

 

Gère les répercussions

des modifications sur tous les acteurs du projet

 

Marc fait par la suite sous-traiter l’usinage des blocs empreintes par un élève de BEP. Si Marc modifie les dimensions de l’empreinte, le BEP reçoit automatiquement un mail : « Marc Barroso a modifié ses fichiers et vous risquez d’en être impacté ». L’élève de BEP accède aux différentes révisions des plans de définition par le lien inclus au mail.

 

Permet la mise

en place du

« plateau technique étendu »


(concept

emprunté à la notion « d’entreprise étendue »)

Le moi de mai arrive et Marc Barroso part en stage dans une entreprise. Il a envie de montrer ses empreintes à un spécialiste de l’électroérosion qui travaille avec lui. Il accède par internet à son projet et fait des modifications grâce aux conseils de l’expert. Jonathan Mauduit, qui est dans une autre entreprise et œuvre sur son moule d’injection plastique « Vila do condé » est averti des modifications faites par Marc et peut en tenir compte en temps réel.

 

Monsieur Morin souhaite durant cette période de stage observer l’état d’avancement du travail de Marc. Depuis son salon il se connecte à Windchill et va consulter les évolutions. Il lui laisse une vidéo ressource sur les procédés de découpe au fil qui vont permettre à Marc de progresser sur son projet.

Pendant cette période Valérie Marty souhaite présenter à un ensemble de collégiens le travail réalisé par Marc. Elle se connecte depuis son ordinateur portable au serveur Windchill et accède à l’ensemble du travail en cours. Elle illustre ainsi sa présentation dans la salle de réunion du collège.

Epilogue :

Au lycée, nous avons mis en place un serveur permettant le stockage des données, mais absolument pas un système d’organisation, de partage, de gestion de la donnée, et pourtant c’est cela le plus important. Ce qu’il nous manque c’est l’organisation et la gestion automatique des travaux entrepris.

Ce scénario n’est possible que s’il existe une structure informatique permettant de gérer tout cela.

A la demande de l’école centrale de Paris, un prestataire de service a accepté de mettre en place une plateforme PLM et son interface d’exploitation Windchill. Il nous est offert de profiter de ces possibilités ; ce qui, pour nous, est une composition intégrée dans le concept de plateau technique.

 

PLM, acronyme de Product Lifecycle Management (littéralement traduit par « gestion du cycle de vie du produit »), est le nom du domaine d'activité dont le but est de créer et de maintenir la définition des produits tout au long de son cycle de vie, depuis l'établissement de l'offre jusqu'à sa fin de vie.

 

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mars

2011

Courriers

samedi 12 septembre 2009 Lettre de Eric à Jean-Luc Gauthier

Salut Jean-Luc,

Le jour de la rentrée, je t'ai proposé de travailler ensemble sur le projet des BTS IPM 2. Mais d'après toi rien dans ce projet ne me concerne. Pourtant, en y réflechissant ensemble, nous pourrions certainement élaborer des problématiques communes. Ce qui nous permettrait de décloisonner et donc d'imbriquer nos enseignements afin de leurs donner davantage de sens, d'ampleur et de réalisme. Surtout qu'à la lecture du référentiel, les compétences attendues et les épreuves lient grandement nos matières.
J'ai de mon coté recherché avec Christophe des sujets de projets pour les IPM 1 et 2. Nous avons l'opportunité qui me semble intéressante de travailler en collaboration avec les élèves ingénieurs de l'école des Mines. Ils nous proposent une collaboration sur deux projets en cours de développement avec des industriels et d'autres sections de BTS notamment. Notre participation sera très profitable à nos élèves. Ils apprendront à travailler dans une structure proche de la réalité industrielle et de leur futur métier. Ils devront assurer la liaison entre les élèves ingénieurs chefs de projet, les concepteurs en bureau d'étude et les opérateurs, en l'occurrence les TU pour la réalisation des pièces. Ils seront concepteurs du processus de fabrication et chargés du suivi de la fabrication. En côtoyant les ingénieurs ils éveilleront leurs ambitions et en supervisant les TU ils développeront des compétences en communication. Les projets étant novateurs, ils sont motivants et trés formateurs pour tous les acteurs (élèves et enseignants). Les problématiques sont nouvelles et les solutions à rechercher. Dans ce contexte, toutes les bonnes volontés, les compétences et les bonnes idées sont les bien venues. Si ma proposition d'association de nos enseignements sur des projets en BTS IPM t'intéresse, je suis à ta disposition pour en discuter et commencer à mettre en place notre collaboration : Définir les objectifs, les problématiques, un planing, une organisation, ... 

lettre à Mme Dussion

M Morin - M Scherg Le mardi 22 septembre 2009
M Pouzet - M Paillot
Mme Marty - M Pilaud

Madame l'Inspectrice Marie-France Dussion,

Depuis 2000, nous nous sommes engagés fortement dans la création d'un plateau technique productique sur l'un des deux sites du lycée. La réflexion s'installe progressivement et en avril 2008, nous proposons une organisation, ingénierie pédagogique et technique, du futur plateau sur Fontaineroux. Ce projet raisonné et raisonnable propose un investissement matériel étalé dans le temps permettant d'une part de soutenir l'innovation pédagogique, le recrutement et d'autre part de créer un environnement d'enseignement digne de l'année 2019.

En 2008, sur fond propre et à petite échelle, nous avons investi dans un système de palettisation EROWA pour expérimenter cette solution avec les sections de BAC et de BTS outillages. Sur l'année scolaire 2008-2009, nous menons des tests avec les élèves et nous validons la valeur ajouté tant technique que pédagogique de cet investissement.

Le cahier des charges du projet de plateau technique que nous proposons est présenté et accepté par Les Inspecteurs Généraux Didier Prat puis Dominique Taraud, les IA-IPR Patrick Le Pivert et Claudio Cimelli, les IEN Messieurs Courbier et Rosette et en dernier lieu nous recevons le soutien pédagogique de Monsieur Jean-Michel Blanquer recteur de l'académie de Creteil.

Cet outil, la palette - pour nous : "Cartable d'atelier" - doit devenir l'articulation entre l'atelier d'hier et l'atelier flexible orienté vers des formations intégrées dans le pôle de compétitivité ASTech au sein du lycée des métiers.

En tant que responsable pédagogique direct du plateau technique dans ses composantes professionnelles, nous vous sollicitons pour un accompagnement durable et de proximité pour évaluer nos pratiques pédagogiques, nous conseiller, nous guider et nous soutenir pour l'acquisition de matériels performants professionnels mais aussi pédagogiques (TICE ...).


L'équipe pédagogique

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Les @rts outillés s'adresse à tous les métiers de tradition technique tournés vers l'innovation,

l'innovation technique n'étant possible que par une remise en cause continuelle de la pédagogie par des expérimentations

mises en place dans l'enseignement professionnel et technique.

 

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